Daniel Templon ouvre sa galerie en en avril 1966, au moment où New York et l'art américain font une entrée fracassante dans le milieu de l'art français. En même temps qu'il se pose en défenseur de ces artistes d'avant-garde et des peintres émergents français, il participe à la réinvention du métier de marchand : il devient leur galeriste. Le programme de sa galerie reflète les profondes mutations de l'art contemporain, mais aussi de ses acteurs-artistes, critiques, marchands et collectionneurs au cours des cinquante dernières années.
Cette enquête historique replace dans son contexte artistique, économique et politique, l'itinéraire d'un marchand d'art français emblématique de sa génération,