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Au terme d'une tournée qui l'a vu passer par les Etats-Unis, le Japon, le Chili, le Mexique, l'Indonésie et les principaux festivals européens, le musicien français propose ici l'intégralité de son concert donné à l'Olympia le 26 mars 2010.

VoilÁa 11 ans qu'on n'avait pas eu le plaisir de retrouver DJ Krush sur un disque solo depuis Jaku en 2004. Bien sÃur, on ne compte pas sa sÂerie de titres rÂealisÂes en 2011 pour cÂelÂebrer ses 20 ans de carriÁere ou son album de (self)remixes, Stepping stones, en 2006. Non lÁa on parle bien d'un disque fait de compositions nouvelles. Butterfly effect sera celui lÁa et Krush l'a annoncÂe par la publication de quelques extraits, enfin juste (et seulement) quelques secondes de chaque. Assez en tout cas pour s'apercevoir que l'essence abstract hip-hop est toujours au rendez-vous mais avec la prÂesence de featurings apporte un tout autre relief Áa ce que fait le producteur Japonais d'habitude.

Le label Ed Banger Records (Justice, Sebastian, Breakbot, DJ Mehdi, Mr Oizo, Cassius, Busy P, Myd, Vladimir Cauchemar...) a 15 ans. Comment célébrer 15 ans de musiques électroniques ? Et bien comme vous ne l'aviez jamais entendu : en version symphonique ! Pedro Winter a imaginé cette rencontre du 3e type : les 27 plus grands titres du label revisités par L'Orchestre Classique de 70 musiciens Robert Lamoureux, sous la direction du chef d'orchestre Thomas Roussel qui a arrangé tous les morceaux. Un concert de classique, où les mélodies de Justice se confrontent aux sons acerbes de Sebastian réinterprétés au violon, la house music de Boston Bun et le funk de Breakbot revisités par une dizaine de cuivres... Après une performance live triomphale Áa Paris au Grand Rex, le projet a été ré-enregistré à l'identique et immortalisé en studio.

Fakear fusionne les styles sur ce quatriÁeme album avec une Âepaisseur nouvelle, tend des perches Áa Mount Kimbie, Floating Points et Jon Hopkins et s'amuse des accidents sonores de ses synthÂes modulaires.

Souvent reconnu comme le parolier le plus doué du groupe, Prodigy fait une excursion en solo avec cet album qui explore le concept des trois étapes dialectiques du développement énoncés par Heinrich Moritz Chalybäus : la thèse, l'antithèse et la résolution de la tension existante entre les deux par la synthèse. Du hip-hop américain dans sa forme la plus pure !

Nitin Sawhney, producteur, auteur-compositeur, dj plusieurs fois rÂecompensÂe, instrumentiste et compositeur est de retour avec un album intitulÂe Immigrants, cÂelÂebration unique des immigrants dans le monde entier. Le disque prÂesente des oeuvres inspirÂees et auxquelles ont contribuÂe des artistes qui s'identifient comme immigrants, sont issus de l'immigration ou souhaitent exprimer leur soutien aux immigrants internationaux qui se sont retrouvÂes jugÂes ou dÂesavantagÂes par pur hasard de naissance.

Après quelques maxis voici le premier album de Pinch, pillier de la scène dubstep et fondateur du label Tectonic, et Sherwood, membre du collectif dub-industriel-électro On-U Sound ayant collaboré avec Nine Inch Nails, Depeche Mode, Blur ou encore Air. Rendant impossible de comprendre où s'arrête la personnalité musicale de l'un et où commence celle de l'autre, il touche aussi bien au côté urbain de l'UK garage qu'au dub ambient interstellaire des années 90 ou au minimalisme mystique des premières sorties de Pinch.

Quatre ans après leur précédent album studio, A history of now, les anglais sont de retour. Un retour en grande pompe, à l'image du premier titre dévoilé Zig zag nation. Produit par Adrian Sherwood (Nine Inch Nails, Lee Scratch Perry) et enregistré aux Red Bull Studios à Londres, l'album promet un retour au son dub militant des débuts avec une nouvelle approche dans la composition.