C’est par une nuit du début du XXe siècle que débute l’action. Raymonde de Saint-Véran et sa cousine Suzanne de Gesvres sont tirées de leur sommeil par d’étranges bruits venus du salon du château d’Ambrumésy, situé près de Rouen. Puis un cri affreux se fait entendre, et les jeunes filles se précipitent vers sa provenance. À la porte du salon se dresse un grand individu qui les aveugle de sa lanterne, les salue et disparaît. La pièce est parfaitement en ordre, rien ne manque semble-t-il. Mais un terrible spectacle les attend : dans le boudoir attenant, le comte de Gesvres, père de Suzanne, gît au sol, sans connaissance. À côté de lui se trouve son fidèle secrétaire, Daval, agonisant.